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D’où vient “KENDO” ?

KENDO est un art martial japonais. Il s’écrit avec deux Kanji (charactères japonais) : KEN (épée)  et   DO.jpg (voie, route). Littéralement, KENDO signifie : « la voie de l’épée ».

Pareillement, KYUDO signifie : « la voie de l’arc ».
Ou encore, BUSHIDO (le code d’honneur des Samurais japonais) : « la voie du guerrier ».

Alors, d’où vient l’idée de nommer mon entreprise « KENDO » ?

Au départ, nous cherchions un beau nom pour le voilier familial. Finalement, c’est l’idée de la fine étrave du bateau qui fend les vagues qui nous a interpellés. Mais comment saisir cette idée en un simple mot ? Voilà comment on en est arrivé à KENDO. Aujourd’hui, on en est au cinquième du nom.

Plus tard, quand je me suis installé à mon compte, j’ai repris le nom. Pour les Japonais, l’art de l’épée est plus que simplement l’apprentissage du combat. C’est tout un cheminement, spirituel et physique, qui doit mener à un état de conscience supérieur. SI vous avez vu le film (d’un intérêt historique par ailleurs contestable) « The Last Samurai », vous vous rappellerez peut-être un passage où Tom Cruise – après s’être fait proprement battre par un de ses maîtres – s’entend faire le reproche : « Too many thinking. » (tu réfléchis trop).

Ça m’a interpellé. Je ne me vois pas comme un artiste. Juste un honnête artisan, peut-être. Qui doit sans cesse apprendre, affiner ses techniques, approfondir son savoir-faire, se remettre en question. Mais le danger, en photographie comme au cinéma, est de se laisser submerger par les aspects purement techniques, mécaniques de l’activité. Et ça vient très vite : les chambres, les optiques, l’éclairage, la post-production, on s’y perd facilement. Tout ça est très important, mais il faut en arriver à un point (que j’estime ne pas avoir atteint, tant s'en faut), où ça devient inconscient, naturel, évident, où on peut se concentrer uniquement sur le sujet, sur l’histoire. C'est ce cheminement, véritablement spirituel et mental, qui mène à se détacher du mécanique, à surpasser le « Too many thinking ». D’où m’est venue l’idée de reprendre le vocable KENDO.

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